lundi 14 mai 2012

La Tarnowska de Hans Habe

"Elle n'a pas encore trente ans, mais pas moins de six hommes se sont ruinés pour elle ; deux sont morts tragiquement et quatre ont abandonné femmes et enfants." Telle est, en 1910, la description faite d'une comtesse russe accusée de meurtre. Le juge lui-même est dessaisi dans ce procès que Sarah Bernhardt se dépêcha d'aller voir. Aveugle dans l'enfance, élevée dans un manoir perdu et considérée comme folle, la Tarnowska-victime de la fin du monde ou femme fatale?-refuse les tyrannies. Son procès, l'un des premiers à utiliser la science des psychiatres, défraya la chronique et fascina l'Europe."


C'est à partir d'une mini-chronique accompagnée d'un 5/5 dans Grazia, mon féminin préféré que je me décide à chercher ce livre. L'histoire de cette femme fatale russe m'attire et le toucher du livre-objet en lui même peut-être du point de vue de sa taille me plait. Allez savoir pourquoi ! ^^. 
Le livre est séparé en 4 parties "L'arrestation", "Les Faits", "L'instruction" et enfin "Le procès". Si la partie arrestation me convainc que le style de l'auteur me convient, il n'en est plus de même après la première centaine de page ou l'auteur utilise sans raison apparente, le temps présent à des moments alors que le début est passé sans que j'en comprenne l'effet désiré. De plus l'histoire pourtant très prometteuse de cette femme qui aime faire  souffrir les hommes s'enlise et finit carrément par m'ennuyer et c'est pourquoi j'abandonne finalement à la 264ème page, c'est-à-dire , un peu plus de la moitié du livre, sans avoir même fini la partie intitulée "les faits" qui est la plus longue du livre. Et j'en conclus que j'aurais du m'en tenir à mes préjugés valables notamment pour le festival de Cannes, les films reconnus par les pairs sont chiants. Ils s'avèrent que je n'avais jamais lu un Goncourt ou un autre prix littéraire selon ce même préjugé. Et je crois finalement que ça s'applique aussi à ce 5/5 du critique littéraire de Grazia ^^ ! 

Je vais donc continuer maintenant une lecture que j'avais un tout petit peu entamée pendant cette lecture-ci avec un plaisir bien plus grand puisqu'il s'agit ici d'un livre reconnu par le grand public, le tome 2 d'Hunger games. Comme je pense que cette lecture fera long feu (et pas l'inverse comme on dit à tort et qui malheureusement est passé dans le langage courant), j'enchaînerai ensuite, je pense, avec mon challenge Livra'deux pour Pal'addict, Succubus Blues.

1 commentaire:

  1. J'ai fini ce livre hier soir. Il fût pour moi passionnant. Il décrit non seulement la place de la femme au XXè siècle, où les hommes se battaient en duel pour leur maîtresse, mais aussi l'arrivée d'une nouvelle science: la psychanalyse. Le portrait de Maria est unique mais toute femme pourra se retrouver dans son portrait et c'est d'ailleurs ce que Hans Habe souhaite nous faire comprendre.
    Plus tard, tu pourras sans doute le relire et crois-moi, tu franchiras la 264ème page sans t'en apercevoir ;-)

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